| | you can't play on my feelings i don't have any — orlando | |
| InvitéInvité
| Sujet: you can't play on my feelings i don't have any — orlando Dim 16 Aoû - 23:46 | |
| •• IT'S BIGGER ON THE INSIDE Je n’ai pas encore défini si ma condition était une chance ou non. Les émotions ont beau être un ignoble fardeau, elles semblent faciliter bien des choses aux gens ; et quand je me vois obligé, en l’absence des miennes, d’en simuler à longueur de temps, je doute des avantages de ma situation. Ce n’est pas que je ne le veux pas, c’est simplement comme ça que je suis fait. Et curieusement, les gens m’acceptent. Ce n’est pas qu’ils sachent tout ce que je peux bien penser derrière mon impassibilité sans faille -et j’y veille bien- mais il faut avouer que je simule très bien. Quand bien même, ma vie tranquille peut tout aussi bien être synonyme de ma compétence que du manque d’intérêt des humains pour leurs semblables - ou bien des deux, je ne sais pas encore. J’aimerais te dire que ça me vexe, la vérité, c’est que je m’en fiche, et le monde entier pourrait bien renier mon existence, franchement, ça n’y changerait rien. Si je devais me décrire, je parlerai avant tout de confiance. Je n’irai pas jusqu’à parler d’arrogance, puisque j’estime avoir raison en me disant que, quel que soit le moyen employé, une personne ne pourrait jamais mieux faire que moi dans un domaine où j’aurai décidé de me lancer sérieusement, mais ça pourrait en être pour toi. D’ailleurs, sérieux, ça je le suis. C’est ainsi que sont les choses. Chacun peut avoir son avis, et oui, je respecte les avis contraires - même s’il est triste de croire à quelque chose d’aussi ridicule, et je fais signe aux religieux - mais crois également ceci : je m’efforcerai de te faire changer d’avis. Ce n’est pas que ça me fasse quelque chose, c’est sans doute par narcissisme. Je serai incapable de te dire la différence entre toi et moi, tout ce que je sais, c’est qu’elle est énorme. J’en suis le seul conscient, et crois-moi, c’est très bien comme ça. Après tout ceci, tu dois peut-être me trouver effrayant. J’aimerais dire que je te comprends, mais ce serait mentir, au lieu de quoi je vais te rassurer : je ne suis pas dangereux. Ma seule préoccupation est ma propre vie et même si tout m’indique de faire le contraire, je ne compte pas agir sous le joug de la pensée simple que je vaux mieux que tout le monde. Parce que ça a beau être vrai, qu’est-ce que ça peut bien me faire ? Si tu veux tant faire bouger les choses, viens me titiller. Je ne garantis pas que l’impulsivité bien cachée au fond de moi ne tienne tranquille - car s’il m’est bien pratique de ne pas culpabiliser de mes nombreuses gaffes du quotidien, il me le sera aussi de ne pas m’inquiéter du poing que je flanquerai en plein milieu de ta figure. Vis ta vie, simplement, reste loin de moi. C’est un conseil, et ce sera mon dernier.•• MIND PALACE Type normal sans prétention ○○ On le nomme "Perfect" parce qu'il a une vie banale sans excès hors-la-loi ○○ S’habille toujours classe ○○ Aucune vraie manie ○○ Capable de rester immobile des heures ○○ Se fond dans la masse ○○ Ne fume que pour l’image ○○ Sportif ○○ Ne connaît rien à tout ce qui a été fait ces dernières années ○○ Ne va jamais sur son ordinateur ○○ Légère myopie ○○ Peut se montrer très généreux ○○ Maniaque et perfectionniste ○○ Entretient très bien son corps ○○ Ne croit en rien ○○ Très méfiant ○○ N’accorde jamais sa confiance aux autres ○○ Ne s’énerve absolument jamais ○○ Semble ne jamais se vexer ○○ Fume. | Orlando Delwyn WoodHumain Citizen •• SURNOM; "Perfect life". •• AGE; 23 ans. •• SEXE; Homme. •• SEXUALITÉ; Hétérosexuel. •• VIE SENTIMENTALE; Célibataire. •• LIEU DE NAISSANCE; Le Capitole. •• LIEU DE VIE; Le Capitole. •• MÉTIER; SSRC, faction criminelle, scientifique.
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☾ •• PEAU; Blanche, peu bronzée. •• YEUX; Verts. •• CHEVEUX; Noirs, frisés. •• TAILLE; 1m82. •• POIDS; 76kg. •• SIGNES PARTICULIERS; Des lunettes peut-être.
| •• LET'S DO THE TIME WARP AGAIN Vous pourrez me demander autant que vous voulez, je serai incapable de vous dire quand ça a commencé. Quand je suis né, certainement, quand les médecins ont ôté de ma mère cet ignoble bout de chair qui hurlait à s'en rompre la voix sans même avoir conscience de la raison pour laquelle il en était réduit à ça. Je sais. C'est étonnant. Quelqu'un d'aussi brillant que moi a un jour été réduit à un état aussi misérable comme tout autre être vivant, c'est franchement dur à croire, surtout pour moi. Je ne vois pas en moi cette stupidité infantile mais du génie, et c'était dès mon plus jeune âge que cette différence s'est senti. Et je parle là, en toute objectivité, car mis-à-part les dérapages qu'ont fait connaître mes proches à ma vie, celle-ci était formidablement bien menée - sans le moindre écart. Mon père avait beau être un excellent agent, ça ne l'empêchait pas de ressembler à tous ces types violents que l'on voit dans les films en train de battre leur famille pour la stupide raison de voir leur égo démoli — car c'est exactement ce à quoi il s'était réduit. Et moi aussi, j'y avais droit, à ces coups. Alors que je n'étais qu'un enfant fragile, vraiment, quelle humiliation. Lui, à la carrière si prometteuse. Violence conjugale ; le procès fut rapide. J'étais trop jeune pour comprendre. C'est une erreur que je n'ai plus jamais refait, d'ailleurs, puisque j'ai aujourd'hui le bon sens de me dire que j'aurai pris la bonne décision. C'est ce qu'a fait ma mère en divorçant, m'emportant avec elle loin de cet homme aussi lâche qu'inutile. Je pourrai dire que je le détestais, mais ça n'était pas le cas, au contraire, j'éprouvais une extrême nonchalance vis-à-vis de l'existence de cette personne qui n'en valait pas la peine. L'équivalent du soulagement s'appliquait à ma poitrine qui n'avait même pas daigner se serrer d'une quelconque angoisse (même pour me laisser croire un instant que je me sentais concerné par la situation) et dès lors, je savais que tout serait différent.
Je me trompais.
Ce monde n'a jamais pris de couleur joyeuse. Ce monde n'a jamais changé pour un sous, il est resté le même, glacial, gris et fade sous le regard morne d'un enfant qui peine encore plus que les autres à comprendre les sentiments pour la simple et bonne raison qu'il ne les éprouve pas. Il y a un stade de votre vie où votre innocence disparaît. Je ne suis pas sûr d'avoir seulement connu la mienne, et c'est peut-être pour ça que l'on me regardait différemment. C'est peut-être pour ça que cet homme que ma mère avait rencontré à son travail m'avait emmené dans son bureau, me sommant de m'asseoir dans son gigantesque siège en cuir rouge pour y raconter tout ce qu'il me passait par la tête, comme si sa présence et ses conseils calculés y changeraient quelque chose.
Tout lui dire. Certainement pas, monsieur. Certainement pas, beau-papa.
Alors il a attendu. Il pensait sincèrement gagner à ce jeu-là, le regard froid caché derrière un léger sourire en coin - mais moi je ne cachais pas ma froideur, et j'étais dénué de ce sourire, car mon visage n'exprimait qu'un vide absolu, celui qui soufflait sur mon coeur qu'il avait si bien sondé ; et il savait que tout comme l'inquiétude, l'impatience ne viendrait pas me guetter. Alors la sienne l'a prit, et il a abdiqué. Il a quand même gagné — mais c'est seulement après avoir commencé ma scolarité que je décidais de lui parler. Des années après, une longue victoire. J'étais tout jeune et encore immature et maladroit dans ma façon de faire, de raconter mes pensées tordues et étranges, mais je le faisais bien.
Sincèrement. Pour autant que ce soit possible.
Peu à peu, les choses se sont éclaircies. Les raisons idiotes qui poussaient les autres gamins de l'école à m'appeler freak, mon impossibilité à cerner avec efficacité le comportement émotionnel de mes camarades, ou même de comprendre des concepts qui paraissaient simples à appréhender comme la masturbation, l'amour ou l'amitié. Trop jeune pour comprendre ou faire semblant que ce soit le cas ; trop vieux pour passer à côté de tout ça sans que les soupçons ne soient éveillés. Mon prétendu beau-père m'a aidé à passer ce cap. J'ai compris que je ne pourrai pas faire ça tout seul en ignorant simplement les choses qui n'entraient pas dans mon champ de compréhension. Je savais qu'il avait raison et ça avait beau m'agacer que quelqu'un d'autre que moi puisse prétendre à ça, mais j'avais fini par écouter ses conseils. Difficilement. Mais je l'avais fait.
Quand j'entrais à l'académie Aran Prime, il avait estimé que nous en avions terminé. Ou peut-être avait-il abandonné. Incapable de me défaire de cet apprentissage intriguant, je décidais de voir un nouveau psychologue, Caleb Hershën, alors que je commençais mes études médicales. Il m'aida énormément jusqu'à sa retraite anticipée, me laissant dans l'incompréhension quant à de nombreuses choses. Je ne lui en veux pas. Comment le pourrai-je ? Si j'avais des sentiments, ce n'est pas celui que j'exprimerai à son égard. De la reconnaissance, peut-être. Mais son soutien m'avait permit de m'introduire dans la société sans grand mal, ce que je ne pensais pas possible des mois auparavant. Peut-être pour exprimer ma gratitude envers l'humanité (quelle théorie idiote), je décidais de rejoindre la SSRC en tant que scientifique dans la faction criminelle. J'avais le choix avec beaucoup de choses étant donné mes excellents résultats, mais je voulais travailler dans ce secteur — ne serait-ce que par besoin d'un peu d'action dans ma vie.
Aujourd'hui, j'en suis à ma première année en tant que scientifique, après 6 longues années de formation. Tout a bien débuté, et j'espère que tout finira bien — car si les choses dérapent, je ne sera pas celui qui en pâtira. C'est une promesse que je vous fais. | •• FASCINATING •• PSEUDO; Vroum. •• SEXE; 18 ans. •• AVATAR; Shishio Satsuki (Hirunaka no Ryuusei). •• COMMENT T'ES VENU SUR BANG BRO ?; Top sites. •• UN AVIS/SUGGESTION ?; C'est beau et bien construit. J'aime beaucoup l'univers, le forum est très "épuré" et il donne vraiment envie. J'espère que vous apprécierez ma petite contribution ici. Sinon, je vous fais l'amour pour vos références à Doctor Who. •• DC ?; Nope.
Dernière édition par Orlando D. Wood le Lun 17 Aoû - 5:30, édité 4 fois |
| | | Silas Caldin
| Sujet: Re: you can't play on my feelings i don't have any — orlando Lun 17 Aoû - 0:47 | |
| Bienvenuuuuuue **
Bon courage pour ta fiche, merci pour les commentaires ! Si tu as des questions toussa, n'hésites pas à m'envoyer des mp ♥
Edit; Sur le compte de Renata, les mp ♥ |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: you can't play on my feelings i don't have any — orlando Lun 17 Aoû - 4:39 | |
| Hey Silas, merci encore pour ton message ♥
Je viens signaler que j'ai terminé ma fiche. J'espère que ça conviendra et que tout est clair (je suis parti sur un tout nouveau style narratif). Je ne savais pas quoi mettre comme groupe alors j'ai mis Citizen par défaut, pour rester dans la neutralité, mais si un autre groupe convient mieux à Orlando, n'hésitez pas à me le dire. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: you can't play on my feelings i don't have any — orlando Lun 17 Aoû - 4:48 | |
| « Nouveau style narratif » ? Mais omg, assume et dis directement que tu veux faire des RPs aussi awesome que les miens et que tu te tentes à la première personne, mon style de prédilection, pour tenter de briller dans le halo de mon talent. /CAMIONCONVOIEXCEPTIONNEL//MEURT/
Plus sérieusement, Jeff Lindsay m'a pas mal influencé aussi. *fuit* Bienvenu face de pet et merci de m'avoir montré le forum ♥, j'vais finir ma fiche de ce pas. |
| | | Lhangxue K'hanti
| Sujet: Re: you can't play on my feelings i don't have any — orlando Lun 17 Aoû - 5:06 | |
| Bonjour à toi!
Alors dans l'ensemble tout va bien, mais avant de te valider, il y aurait juste un petit détail à revoir; 300 ans dans le futur, dans une galaxie à des années lumière de la notre, la technologie a bien changé et les téléphones à clapet n'existent plus. Par contre, si tu veux qu'Orlando puisse être un peu plus vieux jeu de ce côté là, tu peux mentionner qu'il n'a pas de fonction holographique sur son WireNet ou quelque chose dans le même goût.
(Aussi, par curiosité, comment est-ce que Orlando arrive à allier perfectionniste et le fait d'être très maniaque à celui de ne jamais s'énerver?)
Sinon, le reste est nickel, rien à redire de ce côté. En ce qui concerne le groupe, pas de soucis tu as bien choisis, surtout considérant la personnalité du personnage. Et de toute manière, si jamais au fil de tes rps tu ressens le besoin de changer son groupe, tu n'auras qu'à nous le demander et on te fera ça.
Allez, je te laisse modifier ça! N'oublies pas de mettre ton titre en vert quand ce sera fait et on viendra te valider ♥
(Aussi, pas très grave, mais essayez d'éviter de poster dans les pres' des gens uhuh ♥) |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: you can't play on my feelings i don't have any — orlando Lun 17 Aoû - 5:35 | |
| Caleb > On est pas potes dsl salut
Merci beaucoup pour ta correction ! J'ai retiré le téléphone à clapet. J'ai un point faible pour tout ce qui est vintage (même dans les contextes futuristes) et je n'avais pas associé la fonction holographique aux téléphones... mais c'est bon du coup.
Pour ta question, j'ai mis qu'il ne s'énervait jamais, mais je pense que ça arrive quand même, bien que ce soit très rare : je vois ça comme des colères froides et brèves qu'il intériorise -- il va redoubler d'acharnement jusqu'à attiser l'objet de sa colère. Voilà voilà.
Merci bien ! ♥ |
| | | Lhangxue K'hanti
| Sujet: Re: you can't play on my feelings i don't have any — orlando Lun 17 Aoû - 5:44 | |
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| Sujet: Re: you can't play on my feelings i don't have any — orlando | |
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| | | | you can't play on my feelings i don't have any — orlando | |
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